Corée du Nord : Kim Jong Un supervise le tir d'essai de nouveaux missiles de défense aérienne
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé le tir d'essai de deux nouveaux types de missiles antiaériens, ont rapporté dimanche les médias d'État, démontrant ainsi le développement de ses capacités militaires alors que les armées sud-coréenne et américaine mènent des exercices conjoints.
L'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) a indiqué que l'essai effectué samedi avait prouvé l'efficacité des missiles pour contrer les menaces aériennes, telles que les drones et les missiles de croisière, et que Kim Jong-un avait confié des tâches «importantes» non précisées à des scientifiques de la défense en prévision d'une importante conférence politique prévue au début de l'année prochaine.
Le rapport ne précise pas les missiles testés ni le lieu de l'événement. Il ne mentionne aucune déclaration de Kim Jong-un à Washington ou à Séoul.
L'essai a coïncidé avec le déplacement du nouveau président sud-coréen, Lee Jae Myung, à Tokyo pour un sommet avec le premier ministre japonais Shigeru Ishiba, où ils se sont engagés à renforcer la coopération bilatérale et leur partenariat trilatéral avec les États-Unis afin de relever les défis communs, notamment les ambitions nucléaires de la Corée du Nord.
M. Lee devait se rendre à Washington dimanche pour un sommet avec le président américain Donald Trump.
Le gouvernement de Kim Jong-un a rejeté à plusieurs reprises les appels de Séoul et de Washington à relancer les négociations, longtemps bloquées, visant à réduire progressivement ses programmes d'armes nucléaires et de missiles.
Il continue de privilégier la Russie dans le cadre d'une politique étrangère visant à renforcer ses liens avec les nations qui s'opposent aux États-Unis.
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, Kim Jong-un a déployé des milliers de soldats et d'importantes cargaisons d'armes, notamment d'artillerie et de missiles balistiques, pour soutenir les opérations militaires du président Vladimir Poutine.
Cela a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que Moscou fournisse des technologies renforçant l'armée nucléaire de Kim Jong-un. Les experts pointent du doigt les systèmes antiaériens et radar vieillissants de la Corée du Nord comme un domaine de coopération probable.
Le précédent gouvernement conservateur sud-coréen avait déclaré en novembre que la Russie avait fourni des missiles et d'autres équipements pour renforcer la défense aérienne de Pyongyang, la capitale nord-coréenne, sans toutefois préciser quels systèmes avaient été fournis.
Source
Associated Press
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