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Brésil / Festival Notre Future à Salvador de Bahia : La Cinémathèque Afrique met à l’honneur les cinémas africains et réalisateurs afrodescendants

Cine Africa Brazil 

A Salvador de Bahia, le 6 novembre 2025 – Après le succès des éditions organisées en France, au Cameroun et en Côte d’Ivoire, la Cinémathèque Afrique, portée par l’Institut français, poursuit son voyage au Brésil. Du 6 au 9 novembre 2025, la capitale bahianaise accueille le cycle CINÉMAS DU FUTUR partie intégrante de la programmation officielle du Festival Nosso Futuro Brésil–France : Dialogues avec l’Afrique, dans le cadre de la Saison France-Brésil 2025. Sous le commissariat de la professeure Morgana Gama (Université Fédérale de Bahia - UFBA), ce cycle présente 24 films africains et de la diaspora, issus des collections de
la Cinémathèque Afrique, répartis en deux axes thématiques — Mémoires pour l’avenir et Histoires pour l’avenir —, avec des séances gratuites à la Sala de Cinema Walter da Silveira et au Saladearte Cinema da UFBA. Cette initiative vise à faire rayonner la Cinémathèque Afrique en mettant en avant la puissance symbolique de la ville dans le cinéma africain.

Cinémas du Futur : mémoires et histoires pour l’avenir

Conçu à partir du catalogue de la Cinémathèque Afrique de l’Institut français, le cycle CINÉMAS DU FUTUR propose un dialogue inédit entre les cinémas d’Afrique et ceux des diasporas afrodescendantes. Ce cycle de films interroge les liens entre mémoire, héritage et futur, à travers 24 projections et deux tables rondes réunissant chercheurs, réalisateurs et spécialistes des cultures africaines et brésiliennes.


Cette programmation exceptionnelle, articulée autour de deux axes – Mémoires pour l’avenir et Histoires pour l’avenir – invite le public à revisiter les grandes œuvres du patrimoine africain tout en découvrant la créativité du cinéma contemporain et propose un dialogue entre les générations de cinéastes. Des films emblématiques restaurés tels que Njangaan de Mahama Johnson Traoré, Bal Poussière d’Henri Duparc, ou encore La Vie est Belle de Mweze Ngangura et Benoît Lamy, côtoient des productions récentes comme Sous les Figues d’Erige Sehiri, Haut et Fort de Nabil Ayouch ou I Promise You Paradise de Morad Mostafa.

Au-delà de la diversité des styles et des origines, toutes les œuvres contemporaines présentées dans ce cycle partagent un objectif commun : raconter le présent pour transformer l’avenir. Qu’il s’agisse de revisiter des traumatismes historiques ou de célébrer la créativité et la résistance au quotidien, ces films dialoguent directement avec les classiques, démontrant la continuité et le renouvellement constant de l’imaginaire africain.

La programmation complète est disponible sur le site de l’Institut français

La sélection rend hommage à la pluralité culturelle de douze pays africains (Sénégal, Côte d’Ivoire, Maroc, Égypte, Niger, Mali, Soudan, Tanzanie, Éthiopie, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Ghana), mais aussi à la richesse des expressions afrodescendantes du Brésil, de la Martinique, de la France et de l’Italie.

Un programme au croisement des mémoires et des imaginaires

Les projections se tiendront du 6 au 9 novembre dans deux lieux emblématiques de Salvador : la Sala de Cinema Walter da Silveira et la Saladearte Cinema da UFBA.

Deux tables rondes viendront ponctuer le cycle :
1. « Quelles mémoires pour l’avenir ? » prévue le 7 novembre, autour de la préservation et de la restauration des films africains classiques ;
2. « Quelles histoires pour l’avenir ? » prévue le 8 novembre, sur les nouvelles écritures et les stratégies narratives des cinéastes africains et de leurs diasporas.

Ces échanges réuniront des intervenants brésiliens, africains et français issus du monde universitaire et artistique, tels que Détoubab Ndiaye (UNEB), Eumara Maciel (UFBA), Lucas Ribeiro Sousa (Trama) ou encore Francisco Alves Junior (UFRB).

Un cycle de transmission et de dialogue entre les continents

À travers ce programme, la Cinémathèque Afrique poursuit sa mission de valorisation, de préservation et de diffusion du patrimoine cinématographique africain. Créée en 1961, elle réunit aujourd’hui près de 2 000 films issus de 45 pays africains, constituant l’une des plus vastes collections au monde. Grâce à un plan de restauration soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, 50 films africains – courts, moyens et longs métrages – auront été restaurés entre 2018 et 2026.

Cette initiative s’inscrit dans la dynamique globale du Festival Notre Futur qui s’ouvre à l’espace atlantique pour créer une passerelle avec les communautés afrodescendantes du Brésil.

Source : Institut Français

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