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Côte d’Ivoire /Election présidentielle du 25 octobre : Ouattara réélu au premier tour selon les résultats provisoires (CEI)

Kuibert CEI

Le magistrat Kuibert Coulibaly, président de la Commission électorale indépendante (CEI) vient de rendre publics les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 : Alassane Ouattara devance largement ses adversaires avec 89,77% des suffrages exprimés.

La transparence du scrutin a été saluée par tous les candidats, ainsi que par la communauté internationale présente à travers ses missions d’observation. En effet, à la suite du candidat malheureux Jean Louis Billon, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, la CEDEAO et les observateurs internationaux ont tous salué la souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire.

Ouattara vainqueur 1

Le peuple ivoirien souverain s’est librement exprimé

L’économiste Alassane Ouattara, président sortant et candidat du RHDP rempile donc, sans grande surprise, pour un nouveau mandat de cinq ans. Sans grande surprise parce que possédant les meilleurs arguments : son bilan, son projet de société et sa détermination à faire de la Côte d’Ivoire une grande nation.
Le taux de participation s’élève à 50,10%, même si la CEI a relevé 105 156 bulletins nuls et 66 788 votes blancs.

En résumé, 3 759 030 électeurs ont porté leurs choix sur Alassane Ouattara, quand Mme Simone Ehivet-Gbagbo récoltait 101 238 voix (soit 2,48 %), Mme Henriette Adjoua Lagou 48 261 (1,15 %), Jean Louis Eugène Billon 129 493 (3,09 %), et Ahoua Siene Don Melo 82 508 (1,97 %).

L’opposition qui avait tenté de créer une psychose autour de cette élection a vite déchanté. Sur les 8 568 456 électeurs inscrits sur le fichier électoral, 4 292 474 ont pu exercer leur droit de vote.

Le bon déroulement des élections est un camouflet pour l’opposition

Tout a commencé il y a quelques mois dans les chapelles, lorsque de prétendus hommes de Dieu ont entrepris de semer la peur dans le cœur de leurs fidèles en prédisant un cataclysme pire que ce que le pays a vécu en 2010, lorsque la haine religieuse, raciale et communautaire avait été érigée en système de gouvernement par Laurent Gbagbo.

A l’époque, ses partisans pompeusement baptisés « galaxie patriotique » semaient mort et désolation à travers la moitié sud de la Côte d’Ivoire. C’était le règne de l’incompétence et du mensonge, l’époque où les éléments des forces de l’ordre étaient recrutés dans les villages sur la base de leur corpulence, et où les étudiants entraient à l’ENA après inscription de leurs noms sur les « listes Blé Goudé, Damana Pickass, Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo… ». Ils sortaient « brillamment » de nos universités et grandes écoles pour intégrer la Fonction publique comme administrateurs civils, ou agents des impôts ou du Trésor.

CEI pub

C’était l’époque où les nombreuses milices dont la Fesci parcouraient villes et villages avec des armes de guerre pour casser du Dioula, leur raison d’être.

Depuis 15 ans que la Côte d’Ivoire a tourné cette page honteuse de son histoire, ces nostalgiques ont donc essayé de redonner vie au monstre aux cris de « bloquons tout ! », « non au quatrième mandat de Ouattara » ou encore « trop c’est trop ». C’est ainsi que ces tristes individus, couchés dans leurs salons douillets et cachés derrière une caméra, ont inondé les réseaux sociaux de messages haineux et d’incitations à la désobéissance civile.

Le « Front commun PPA-PDCI » dont les visages les plus connus sont Tidjane Thiam, Damana Adia Pickass, Pulcherie Gbalet et autre Elie Padah a ainsi craché du feu : 16 autobus de la SOTRA incendiés à Koumassi et un autre à Yopougon, les tables-bancs d’une école primaire détruits à l’ouest, des bureaux de vote vandalisés dans des villages Bété au son de « Gbagbo ou rien », un attentat déjoué contre une terminal gazier à Jacqueville, quelques magasins pillés et le siège de la CEI incendié à Yamoussoukro et pire, un gendarme tué lors d’une patrouille à Agboville.

Casseurs PPA PDCI

Manifestants arrêtés par la gendarmerie avec leur arsenal

Bilan bien maigre mais très représentatif de la fameuse « opposition » ivoirienne qui se réduit à quelques individus qui veulent péter plus haut que leurs culs, et qui appartiennent à des formations politiques incapables de couvrir le territoire national et même de nommer des assesseurs dans les bureaux de vote.

Comme quoi, autant le pouvoir a du mal à trouver un dauphin à Alassane Ouattara, autant, en face, les Ivoiriens prient le ciel de leur donner un véritable opposant qui aurait un programme de gouvernement à leur proposer au lieu du sempiternel refrain « Alassane ne doit pas être candidat ».

Seydou Koné

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Commission Electorale Indépendante (CEI), #Elections CIV 2025

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