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USA : A 12 ans Eniola Shokunbi une élève d’origine nigériane invente un purificateur d’air et décroche 7 milliards CFA

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Eniola Shokunbi n’a que 12 ans et elle fait déjà son entrée dans le cercle très restreint des inventeurs et des célébrités. D’origine nigériane, Eniola est élève en 5ème année du système éducatif américain, plus précisément au « Commodore McDonough STEM Academy » de Middletown, dans le Connecticut. Dans le cadre d’un projet scolaire, l’équipe qu’elle dirige a conçu un purificateur d’air capable d’éliminer 99 % de virus, même en cas de pandémie comme la Covid-19, décrochant ainsi une subvention de près de 7 milliards de francs CFA.

Le produit en question est un purificateur d’air conçu à partir de matériaux de récupération, et qui joue le rôle de filtre chargé de protéger les élèves contre les virus transmis par l’air en améliorant la qualité de l’air circulant dans les conduits d’aération des salles de classe : 1 ventilateur ordinaire, 4 filtres de fournaise, du ruban adhésif et du carton qui ne coûtent au total que 60 dollars (33.000 CFA), contrairement aux purificateurs d’air commerciaux.

« L’air passe par tous les côtés et sort par le haut. Cela permet de filtrer l’air entrant et sortant, a expliqué Eniola. Le filtre à air élimine plus de 99 % des virus en suspension dans l’air et s’avère très efficace. Et d’ajouter : Beaucoup de gens ne réalisent pas que la seule barrière entre eux et une maladie, c’est la science ».

Le système a été rigoureusement testé par les scientifiques de l’Université́ du Connecticut qui l’ont ensuite présenté́ à l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA).

Petit genie 1

Informé de l’exploit réalisé dans un établissement scolaire de son Etat, le gouverneur du Connecticut n’a pas caché sa joie. Il a aussitôt fait débloquer, avec la bénédiction unanime du « Connecticut State Bond Commission », dans le cadre du programme « Supplemental Air Filtration for Education » (SAFE) de l’Université du Connecticut, une subvention d’une valeur de 11,5 millions de dollars pour traduire le projet en acte, et en faire bénéficier toutes les écoles publiques de la région.

Une leçon de créativité, d’audace et de génie qui n’est pas sans rappeler le fameux « American Dream », le rêve américain.

Seydou Koné

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