Maroc / Kénitra : 145 cas d’asphyxie dans une usine après une fuite de gaz
Contrairement à ce qu'affirment d'autres médias marocains, l'accident de Kenitra n'aurait pas causé de morts. selon le quotidien Le Matin,
Deux mois après un incident similaire dans une autre usine, une nouvelle fuite de gaz a provoqué l’asphyxie de 145 ouvriers à dans la zone industrielle Oulad Bourahma à Kénitra. Tous ont pu être sauvés, mais cet enchaînement d’incidents relance les inquiétudes sur la sécurité des sites industriels de la région.
145 employés dans une usine de câbles électriques à Kénitra ont été pris de malaises dus à l’inhalation d’un gaz dont l’origine reste, pour le moment, inconnue. L’incident s’est produit dans la zone industrielle d’Oulad Bourahma, provoquant un mouvement de panique au sein de l'usine.
Les victimes, qui présentaient des signes d’asphyxie collective, ont été rapidement évacuées vers l’hôpital Zemmouri. Le directeur de l’établissement, Yassine El Hafiani, a confirmé que l’accueil de cet afflux massif de patients a été géré en urgence : « Nos équipes médicales et soignantes ont été immédiatement mobilisées, ce qui a permis d’administrer les soins nécessaires à temps et d’éviter toute complication grave », a-t-il précisé. Selon les autorités sanitaires, toutes les personnes touchées ont pu quitter l’hôpital dans la journée, leur état étant stabilisé.
Une enquête ouverte, des familles en alerte
Dès l’annonce de l’incident, les familles des ouvriers se sont précipitées aux abords de l’hôpital. Dans le même temps, les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine exacte de la fuite de gaz, mobilisant services de sécurité, inspection du travail et équipes environnementales. À ce stade, aucune hypothèse officielle n’a été avancée sur la nature du gaz ni sur les conditions qui ont conduit à sa diffusion dans l’environnement de travail.
Cette affaire ravive les inquiétudes dans la zone industrielle d’Oulad Bourahma, déjà secouée en février dernier par un incident similaire dans une usine de pièces automobiles. Des dizaines d’ouvrières avaient été victimes d’asphyxie et transférées à l’hôpital Idrissi pour recevoir les soins nécessaires.
Source : Le Matin
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